› Écris l'histoire ▲ i should always follow. follow his orders.

Je suis né en l'an quatre cent après Jésus Christ, en Dacie. Je ne sais réellement dans quelles conditions et qui sont mes parents. Mais tout ce que je sais, c'est que ceux qui me mirent au monde m'abandonnèrent dans un endroit à la vue de tout le monde, espérant sans doute que l'on veuille bien s'arrêter pour moi afin de me recueillir et de m'emmener. Ils pensaient peut être que l'on s’apitoierait sur mon joli minois ? Mais personne ne prirent vraiment la peine de s'arrêter ayant l'idée de s'occuper d'un orphelin. Après tout, je n'étais pas leur fils et ils ne désiraient peut être pas assumer l'éducation d'un enfant qui n'est point le leur. Néanmoins, un seul homme s'arrêta, s'abaissa et me cueilli avant de m'emporter avec lui. Une acte qu'il ne cessa de me rappeler ô combien je n'étais qu'un être rejeté de la société et même de ses propres parents, mais que lui au moins, m'avait sauvé et que depuis ce jour, je lui devais le respect. Jamais je ne devais l'appeler papa, mais maître. C'était bien cela, il était devenu mon maître, me condamnant à un destin misérable. On aurait pu alors penser qu'il était injuste et qu'il n'avait seulement profité de la situation pour avoir un serviteur à sa botte. Malheureusement, il n'était pas rare pour n'importe lequel des enfants abandonnés de devenir dépendant d'une personne. Et puis, mon maître est un vampire... A cet époque, en plus de vivre dans le pays de Drakula, les créatures de la nuit ne faisait pas en sorte à ce cacher comme aujourd'hui. Bien au contraire, ils s'exposaient révélant alors la réalité aux humains, qu'ils n'étaient rien de plus que des proies, condamnant alors ces derniers à craindre de leur vie chaque jours, même si la plupart d'entre nous considérions ces êtres comme des dieux tombés du ciel. Ils avaient la force, la beauté, la rapidité... Ils étaient parfaits comment pouvait-on donc les considérer différemment ? De nombreux sacrifices étaient organisés en leur honneur espérant attirer leur amitié sans même se douter un instant qu'ils n'avaient affaire là à que des monstres s'abreuvant de sangs. Moi aussi j'ai longuement espéré à ce que mon maître ne me tue par simple admiration que j'avais pour lui... Mais même s'il me considérait comme appartenant à une sous-espèce, il ne désirait pas pour autant me faire du mal. Le servir de calice, oui... Mais de là à me tuer ? Pourtant, je considérais qu'il n'y avait pas meilleur présent pour un homme de ma condition. Qu'est ce qu'il y avait de mieux ? Une existence de servitude ou la mort ? Même si j'aimais beaucoup mon maître et qu'il avait tout autant d'amitié pour moi en retour, il y avait cette barrière que je ne devais pas dépasser en tant que sujet, de même que j'avais la sensation que jamais il ne me verrait autrement que son prisonnier. Tout ce qu'il devait aimer chez moi, c'était le fait que je sois un outil utile. J'exécutais ses ordres sans rechigner, devenant un très bon animal domestique malgré les quelques gaffes que j'avais bien pu commettre tel qu'un vase qui se casse. Ce n'était rien mais c'était toujours assez pour me punir, me faire du mal comme il avait tendance à s'emporter dans des excès de violences qui me paraissaient inappropriés. Parfois, c'est gratuitement qu'il se comportait méchamment. Parce qu'il avait là une personne envers laquelle il avait tout les droits, alors il ne s'en privait pas. Mais d'autre fois, je le voyais beaucoup plus doux, surtout lors de ces quelques nuits passés ensemble dans sa chambre parce qu'il m'en avait donné l'ordre. Toutes ces choses faisant de cette créature un homme que je ne compris jamais, me paraissant toujours autant mystérieux. Mais dont je m'obligeais à apprécier surtout lorsque je vis toute l'application qu'il avait à m'éduquer, chose que ne faisait pas tout les maîtres du monde. A cet instant, j'aurais peut être dû comprendre que peut être, avait-il une idée derrière la tête en m'apprenant à lire et à écrire alors qu'habituellement, on ne demandait pas ces choses là à un esclave. Et pourtant...

Bien évidemment, cela ne s'arrêtait pas là. Et lorsque j'atteignis un âge assez grand, vint alors la transformation. Je ne savais pas qu'un mortel pouvait devenir un vampire puisqu'ils étaient considérer comme des dieux, mais lorsque le venin commençait à s'infiltrer dans mes veines me provoquant alors une douleur totalement insupportable, je cru que c'était une punition pour avoir osé essayer de rejoindre le clan des immortels. Je cru que j'allais m'éteindre mais au lieu de ce cela, je ne fis que de mourir pour finalement me réveiller avec une faim atroce. Une envie de boire du sang. Mon maître était partit tranquillement chercher des proies toutes fraîches afin que je puisse calmer mon appétit avant de m'expliquer ce qu'il m'avait fait, ce que j'étais devenu, bien que je m'en étais plus ou moins douté dès qu'il m'eut mordu. Il  me dit néanmoins que, malgré mes nouvelles conditions de créature de la nuit, je lui devrais toujours l'obéissance. Ainsi, s'il m'avait rendu un vampire, il espérait que je le serve en tant que remerciement ? Je m'était longuement posé la question du pourquoi du comment. N'étais-je un pas un dieu à présent ? Un dieu ne pouvait être esclave d'un autre dieu, c'était tout bonnement impossible. Ou du moins, je ne voulais pas y croire. Surtout alors qu'à présent, j'avais toute l'éternité devant moi. J'étais immortel et je ne pourrais profiter de cela... Cela m'attrista mais je me suis dis que peut être, n'avais-je après tout pas le choix ?

Plus le temps passait et plus je me faisais de moins en moins docile face aux nombreux ordres qu'il me donna. De nombreuses fois, cela se termina en un combat avec nos dons respectifs, lui il arrivait à contrôler la météorologie tandis que je contrôle l'espace temps.. C'est pour dire à quel point nos disputes furent violentes et nos instincts de prédateurs nous poussaient à être vraiment très dur entre nous. Étant plus incontrôlable que mon maître, je n'ai pas saisi de suite l'instant où j'ai saisi sa tête pour la dévisser violemment de son corps qui retomba comme de la pierre, Un jour. Choqué, je restais planté un instant à dévisager ces restes avant de fuir le lieu du crime, ne se doutant aucunement qu'un vampire pouvait se régénérer si on ne brûlait pas les restes. Depuis cette journée, je me suis alors mis à voyager, profitant de ma liberté pour faire ce que je voulais. Vous dire plus en détails ce que j'ai vécu serait bien trop long à vous expliquer. Et puis, outre le fait que j'ai évolué psychologiquement au cours du temps au même titre que les êtres humains et que je n'ai cessé de faire le tour du monde pour faire de merveilleuses rencontres qui ont finit par mourir à cause du temps, il n'y a pas grand chose de grandiose à dire. J'ai changé, je me suis considérer comme horrible avant de bénir les dons qui me furent donnés sans jamais plus repenser réellement à celui qui me transforma en vampire, le considérant aujourd'hui comme mort... Il y a peu, je suis partis d'Angleterre pour aller dans un autre endroit où le soleil se montre peu ; Forks, dans l'espoir de retrouver quelques vampires comme semble laisser croire les livres écrit par une humaine. Il y a une histoire de modificateur aussi... Ennemi mortel des vampires, chose plus inquiétante. En plus, je ne les connais que de noms à mon plus grand malheur, mais j'espère qu'ils ne me verront pas comme un ennemi. Comme les autres vampires d'ailleurs.